L’université est un lieu catalyseur d’interactions sociales, d’échange d’informations et de co-production du savoir : or, ce sont précisément les activités qui caractérisent les réseaux sociaux. On peut s’intéresser à trois types de réseaux sociaux dans l’Université :
- Les réseaux sociaux académiques (Scientifiques, des chercheurs) qui permettent de mettre à disposition, selon différentes modalités, des contenus pédagogiques ou de recherche de façon large.
- Les réseaux sociaux grand public (Facebook, Twitter, …) qui permettent de gérer la relation de l’institution au grand nombre, en particulier aux étudiants (futurs, actuels et passés), utilisateurs natifs.
- Les réseaux sociaux internes qui permettent des collaborations accrues entre acteurs fédérés par un projet commun.
Les réseaux sociaux académiques sont devenus incontournables pour les chercheurs comme pour les institutions de recherche. Ce sont des outils très efficaces, très utilisés. Ils transforment et améliorent la visibilité des chercheurs ainsi que celle des travaux dont ils ont besoin pour poursuivre et étendre leur activité.
En recherche comme dans de nombreux domaines, il est important d’organiser son emploi du temps et d’utiliser des outils pertinents et adaptés. Depuis un peu plus de deux ans, des plateformes de réseaux sociaux académiques se sont développées spécifiquement dans le but de répondre aux besoins des chercheurs en termes de visibilité, de collaborations et d’accès à l’information et à la connaissance. Elles centralisent les informations relatives aux personnes et aux centres de recherche grâce à des profils académiques détaillés : institutions, positions professionnelles, liste des publications scientifiques etc. Chaque plateforme s’utilise de façon spécifique et offre diverses fonctionnalités.
Tous ces réseaux sont basés sur le principe de la mise en ligne du texte intégral des articles. Ils prônent l’accès ouvert et encouragent les utilisateurs au partage des connaissances par le dépôt de leurs travaux de recherche. Le web s’inscrit au cœur de la gouvernance des organismes universitaires et de recherche. Aujourd’hui, Une large présence sur les réseaux sociaux assure une grande visibilité des universités et un meilleur classement à l’échelle internationale.
* Researchgate : La référence des réseaux sociaux pour les chercheurs. http://www.researchgate.net/
Lancé le 23 Mai 2008, ResearchGate correspond en quelque sorte à un Facebook, c’est un réseau social pour scientifique chercheurs dans toutes les disciplines. Disponible gratuitement, il permet une recherche scientifique sémantique ainsi qu’une chronique de fichiers partagés. ResearchGate est devenu le plus grand réseau social pour les scientifiques et les chercheurs. Par plus de 5 millions de membres dans 192 pays et des disciplines très variées, telle la biologie moléculaire, l’intelligence artificielle, la bioinformatique, ou encore la chimie.
Très simplement, cette plateforme est un outil pour faciliter la collaboration scientifique, à l’échelle mondiale. Une fois inscrits, les utilisateurs peuvent créer un profil, joindre de discussions, uploader et partager des articles, des publications de recherche, des conférences, et des offres d’emploi dans leur domaine.
* ACADEMIA.EDUC : www.academia.edu
Academia.edu est un site Internet de réseau social américain destiné aux chercheurs. Lancé en 2008 par Richard Price, il est maintenu par l’entreprise Academia, dont le siège est à San Francisco en Californie. Le site s’adresse aux chercheurs, universitaires et étudiants, à qui il propose diverses fonctionnalités permettant de se mettre en relation les uns avec les autres, de suivre leurs travaux respectifs et d’échanger des connaissances, principalement en mettant en ligne leurs articles.
* Social Sciences Research Network : Les sciences sociales interconnectées. www.ssrn.com/
Ce réseau social international qui réunit des chercheurs en sciences sociales se compose de sous-réseaux, un pour chaque discipline. Les membres peuvent y poster des publications, discuter ou être informés des offres d’emploi et manifestations.
* Nature Network : Premier réseau social d’une grande revue scientifique. network.nature.com/
La célèbre revue Nature s’est également mise aux réseaux sociaux : Nature Network propose à ses membres de discuter sur des forums, d’ouvrir un blog et de participer à un service de Question/Réponse. Petit plus : un espace personnel où l’on peut ajouter des applications à la manière d’un smartphone.
* Mendeley : La nouvelle gestion bibliographique. www.mendeley.com/
Gestion et partage sont les maitres mots de Mendeley. Il allie réseau social et gestionnaire de références bibliographiques, le tout synchronisé à la fois sur son ordinateur et sur le web. Autres fonctions très utiles : la possibilité de générer une bibliographie toute faite ou pouvoir annoter des publications.
GOOGLE SCHOLAR
Google scholar, lancé en 2004, est un moteur multidisciplinaire dédié à la recherche des documents scientifiques et universitaires, qui permet d’effectuer facilement une recherche étendue portant sur des travaux universitaires. Il permet, à partir d’un emplacement unique, d’explorer un grand nombre de domaines et de sources : articles revus par des comités de lecture, thèses, livres, résumés analytiques et articles. Ces travaux peuvent provenir de sources telles que des éditeurs scientifiques, des sociétés savantes, des référentiels de prépublication, des universités et d’autres organisations de recherche.
Google Scholar permet d’identifier les travaux de recherche les plus pertinents du monde universitaire.
Fonctionnalités de Google Scholar
- Rechercher différentes sources à partir d’une interface unique
- Trouver des articles, des résumés analytiques et des citations
- Localiser un article complet dans votre bibliothèque ou sur le Web
- Consulter les articles clés dans n’importe quel domaine de recherche
Comment les articles sont-ils classés ?
Google Scholar trie les articles de la même manière que les chercheurs, en tenant compte de l’intégralité du texte de l’article, de l’auteur, de la publication dans laquelle l’article est paru et du nombre de fois où celui-ci est cité dans d’autres ouvrages universitaires. Les résultats les plus pertinents s’affichent toujours sur la première page.
Citations Google Scholar
Google scholar a aussi développé un module « mes citations », accessible avec un compte google pour le suivi de ses propres citations et des citations d’un profil public de chercheur.
Les citations google scholar permettent aux auteurs de suivre l’évolution des citations de leurs articles. Vous pouvez vérifier qui cite vos publications, visualiser graphiquement l’évolution de vos citations sur la durée et calculer plusieurs statistiques relatives aux citations. Vous pouvez également publier votre profil pour le faire apparaître dans les résultats google scholar lorsque des internautes recherchent votre nom.
Surtout, l’outil se distingue par la rapidité de sa mise en route et la simplicité de sa maintenance, même si votre production se compte en centaines d’articles et si vous avez plusieurs homonymes. Vous pouvez ajouter des groupes d’articles similaires, et pas seulement un article à la fois. Les statistiques relatives à vos citations sont calculées et mises à jour automatiquement dès que google scholar détecte de nouvelles citations de vos travaux sur le web. Vous pouvez même demander que votre liste d’articles soit mise à jour automatiquement. Bien entendu, vous gardez la possibilité de contrôler les mises à jour vous-même ou de modifier manuellement vos articles à tout moment.
Le lien « statistiques », présent sur la page d’accueil, correspond à un calcul par google scholar des100 publications jugées les plus importantes.